En plus de leur rôle évident dans la locomotion et la motricité, les muscles ont également une fonction de stockage, faisant d'eux une des plus importantes réserves de l’organisme (environ 250g de glucose y sont conservés). Une de leurs fonctions et en effet de stocker des sucres sous forme de glycogène et de se fournir eux même en sucres utilisables sur commande de
certaines hormones dites hyperglycémiantes.
Au
cours d’un mécanisme de réaction à la peur, les muscles, dotés de récepteur de type β et α, modifient leur métabolisme en
mettant en place une machinerie de dégradation du glycogène très rapide afin
de subvenir à leurs besoins en sucres s'il faut fuir ou combattre la source de peur.
Cette
dégradation est induite par l’hormone maintenant bien connue : adrénaline,
qui initie une chaîne de réactions et de transformations à l’intérieur des
cellules.
Comme
vu précédemment, l’adrénaline se fixe sur les récepteurs β des cellules des muscles et par activation successive de la protéine G qui y est reliée, puis de l’adénylate cyclase, conduit à la synthèse d’AMPc
qui active la protéine kinase A (voir
« l’adrénaline entre en action »).
La
protéine-kinase A phosphoryle différentes protéines selon les cellules où elle est
activée, dans le foie elle affecte notamment une enzyme : la phosphorylase, qu’elle rend active en lui
ajoutant des phosphates.
Une fois active la phosphorylase commence la dégradation à proprement parler du glycogène des muscles en le transformant en glucose-1-phosphate, qui sera lui même changé en glucose-6-phosphate par la phosphoglucomutase (présente dans le cytoplasme) afin de pouvoir être dégradé par la glycolyse.
Une fois active la phosphorylase commence la dégradation à proprement parler du glycogène des muscles en le transformant en glucose-1-phosphate, qui sera lui même changé en glucose-6-phosphate par la phosphoglucomutase (présente dans le cytoplasme) afin de pouvoir être dégradé par la glycolyse.

Enfin, le
glucose-6-P est converti en glucose
par la glucose-6-phosphatase dans le
cytoplasme de la cellule, avant d'être utilisé pour la production d'ATP. Avec cet apport supplémentaire, le corps dispose de l’énergie
nécessaire à la fuite ou au combat avec la source de sa peur.
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